L’innovation, un luxe réservé aux grands groupes ou aux startups bien financées ? Bien au contraire. C’est dans les PME et ETI qu’elle est la plus nécessaire… et la plus profitable. Mais il est vrai que la recherche, les essais et les erreurs inévitables de tout processus d’innovation peuvent faire peur… Et coûtent cher. Sauf si l’on parvient à faire financer son innovation. Bien des dispositifs existent pour les PME. Petits conseils pour bien choisir.

1. Le crédit d’impôt innovation

Spécialement conçu pour les petites et moyennes entreprises, le crédit d’impôt innovation a fait la preuve de son intérêt. L’année de sa mise en place (en 2013), il avait permis à 3 554 PME de dégager 74 millions d’euros pour innover. Le principe : déduire de son impôt sur les sociétés les dépenses de prototypage, d’installation pilote de produits innovants…

2. Le prêt innovation

Mais toutes les entreprises et tous les projets ne sont pas éligibles au CII. Ou ne versent pas d’impôts suffisamment élevés pour qu’il soit intéressant. C’est tout l’intérêt d’un dispositif complémentaire : le prêt innovation. Les PME et « petites » ETI peuvent se faire prêter de 50 000 à 5 millions d’euros pour financer leur projet d’innovation grâce à ce fonds. Un outil de plus à la disposition des entrepreneurs, soutenu par des fonds européens.

3. Le crowdfunding

Allergique aux dépôts de dossiers et aux subventions ? Depuis quelques années, un nouveau mode de financement des PME qui innovent est en plein essor : le crowdfunding. Investisseurs ou prêteurs peuvent se regrouper, via des plateformes spécialisées, pour soutenir un projet innovant. Mais au-delà de cette définition très large, les formules sont multiples : prêt, prise de participation, ou simple « compensation » d’un don… A chaque projet correspond un type de crowdfunding précis.